

Concepts et pathologies auditifs expliqués
De l'audiogramme à la surdité : terminologie et affections auditives
Acouphène : sensation auditive persistante perçue en l’absence de toute stimulation sonore. C’est un dérèglement de l’oreille interne.
Cérumen : substance lubrifiante sécrétée dans le conduit auditif externe pour défendre l’oreille d’un corps étranger.
Cochlée : partie de l’oreille interne dévolue à l’audition. Elle contient les cellules ciliées, cellules sensorielles qui transforment le son en influx nerveux.
Conduction Osseuse : transmission par les os d’une vibration sonore qui met en mouvement les liquides de l’oreille interne.
Conduit Auditif : constitue, avec le pavillon, l’oreille externe dont la partie interne est le tympan. C’est un conduit d’environ 2.5 cm en forme de S.
Oto-rhino-laryngologiste : médecin spécialiste des maladies des oreilles, du nez et de la gorge.
Otite : inflammation de l’oreille infectieuse ou virale dans l’oreille externe.
Otite séreuse : non douloureuse, c’est du liquide derrière le tympan qui peut provoquer une baisse passagère de l’audition.
Otorragie : hémorragie de l’oreille.
Osselets : le marteau, l’enclume et l’étrier qui fonctionnent comme un système de levier pour amplifier les vibrations du tympan à l’oreille interne.
Tympan : membrane étanche située au fond du conduit auditif. Il vibre sous l’effet de la pression acoustique.
Trompe d’Eustache : c’est un conduit qui relie l’oreille moyenne au pharynx et qui s’ouvre lorsque l’on déglutit ou que l’on baille. Elle permet d’équilibrer la pression de l’air entre l’oreille moyenne et l’oreille externe.
Vestibule : partie de l’oreille interne dévolue à l’équilibre.
Audiogramme : graphique montrant les résultats de l’examen audiométrique. L’audiogramme tonal représente la sensibilité de l’oreille par rapport aux sons et la vocale, l’aptitude à comprendre la parole.
Cophose : surdité totale.
Décibel (ou dB) : est une échelle logarithmique qui exprime l’intensité physique de 0 dB (seuil auditif) à 120 dB (seuil de douleur).
Hyperacousie : extrême sensibilité aux sons même à niveau très faible qui provoque une sensation de douleur.
Hypoacousie : diminution de la sensation d’intensité sonore.
Maladie de Ménière : suite à une pression trop élevée des liquides de l’oreille interne, cette affection peut entraîner surdité, acouphènes et vertiges.
Neurinome : tumeur nerveuse bénigne qui peut provoquer une surdité.
Presbyacousie : surdité progressive attribuée à l’âge, aggravée par l’exposition au bruit ou la prise de médicaments ototoxiques.
Recrutement : distorsion de la sensation sonore selon l’axe de l’intensité. L’exposition aux sons forts devient douloureuse.
Seuil D’audition : niveau sonore en dessous duquel le son n’est pas perçu (0dB). Ce seuil s’élève avec une surdité.
Seuil D’inconfort : niveau au-dessus duquel la sensation auditive est douloureuse.
Surdité : ou le fait de ne pas entendre des sons normalement perçus. On distingue plusieurs niveaux de perte auditive qui s’exprime en % (qui reste une moyenne).
Surdité Brusque : perte brutale de la sensation auditive suite à un accident vasculaire ou une exposition à un bruit fort. C’est une urgence ORL.
Surdité Génétique : surdité liée à une mutation dans un gène qui dirige l’expression d’une protéine nécessaire à la fonction auditive.
Surdité de Perception : altération de l’oreille interne.
Surdité Professionnelle : acquise au cours de son activité professionnelle en milieu bruyant. C’est une forme de surdité traumatique.
Surdité Traumatique : perte auditive suite à une exposition à des niveaux sonores très élevés. La destruction de certaines cellules ciliées peut provoquer une perte brusque et des acouphènes.
Surdité De Transmission : altération de l’oreille externe ou moyenne. Souvent inférieure à 60 dB.
Traumatisme Sonore Aigu : accident brutal suite à une exposition de courte durée à un niveau d’au moins 110 dB. Il entraîne une surdité et/ou des acouphènes.
Aides Auditives : amplificateurs utilisés pour percevoir les sons et faciliter la compréhension de la parole.
Appareillage : le fait d’appareiller un patient. C’est le choix, l’adaptation, la délivrance et le contrôle d’efficacité des aides auditives.
Implant Cochléaire : aide auditive implantée. Ce sont des électrodes directement placées dans la cochlée pour permettre de stimuler directement les voies nerveuses par impulsions électriques. Il permet de réapprendre à coder la parole.
Implant d’Oreille Moyenne : implant qui stimule directement les osselets.
Protection Auditive : obturateur permettant de protéger l’oreille du bruit. Existe sous forme de bouchon ou casque.
Rapport Signal/Bruit : différence entre le niveau de parole et le niveau du bruit. Il doit être positif pour que la parole soit bien comprise.
Vibrateur : sert à transmettre, en osseuse, le son directement à l’oreille interne. Il s’applique sur la mastoïde, derrière le pavillon de l’oreille.
Acoustique : production, propagation, mesure et effets des ondes de pression constituant le son.
Audiologie : étude, diagnostic, réhabilitation et prévention des altérations de l’audition.
Audioprothésiste : professionnel de santé habilité à appareiller une personne malentendante.
Audition : action d’entendre le son perçu par l’oreille et traité par le cerveau.
Bouchon D’oreille : obturateur en mousse ou en silicone visant à protéger ses oreilles du bruit ou de l’eau.
Boucle Magnétique : installée dans certains lieux publics ou à domicile, elle transmet par induction magnétique un signal source par l’intermédiaire des appareils auditifs compatibles avec un programme T (bobine inductive).
Bruit : il n’a pas de spécificité autre que subjective. Tous les sons deviennent du bruit lorsqu’ils sont gênants.
Embout : pièce moulée après empreinte du conduit auditif externe. Il s’adapte sur le contour d’oreille pour éviter le larsen pour des pertes auditives importantes.
Fatigue Auditive : perturbation de l’audition après une exposition au bruit. Dans ce cas, le phénomène est temporaire et réversible.
Impédancemètre : étude de la transmission des sons à l’oreille interne par la chaîne ossiculaire.
Langage Signe : moyen de communication par signes et gestes permettant de communiquer.
Larsen : sifflement désagréable résultant du couplage entre l’écouteur et le micro d’une aide auditive.
Lecture Labiale : amélioration des capacités de communication en discernant les mots à partir des mouvements des lèvres.
LPC : langage parlé complété par différentes positions de la main.
Niveau de confort : seuil recherché lors de l’adaptation pour la compréhension de la parole.
Niveau sonore : le plus faible niveau perçu par l’oreille humaine est de 0 dB. Les sons nocifs pour l’oreille ont un niveau supérieur à 90 dB.
Oreille : en trois parties, oreille externe, moyenne et interne.
Orthophoniste : spécialiste de l’éducation ou de la rééducation du langage.
Otorrhée : écoulement purulent survenant le plus souvent après perforation accidentelle ou chirurgicale du tympan.
Otoscope : instrument servant à examiner le conduit auditif.
Otospongiose : affection d’origine génétique qui se manifeste par le blocage du fonctionnement de l’étrier.
Ototoxicité : toxicité pour l’oreille interne de diverses substances chimiques.
Paracentèse : incision du tympan pour l’écoulement des liquides anormalement présents dans l’oreille moyenne.
PEA : (potentiels évoqués auditifs) : examen objectif d’exploration de la fonction auditive. Le résultat est reporté sur une électroencéphalographie.
Réverbération : réflexion du son sur les parois d’une pièce qui peut nuire à la compréhension de la parole quand le niveau sonore augmente.
Sélection Fréquentielle : capacité de l’oreille à différencier les fréquences émises simultanément.
Son : phénomène physique. C’est une pression acoustique qui se propage. Cette onde donne une sensation auditive au sujet.
Sonomètre : appareil de mesure des niveaux sonores.
Stéréophonie : équipement des deux oreilles permettant de conserver une bonne discrimination de la parole ainsi qu’une bonne localisation spatiale.
Valsalva : manœuvre pour ouvrir la trompe d’Eustache afin de rétablir l’équilibre entre l’oreille externe et moyenne. On se bouche le nez et on souffle avec modération par celui-ci.
Conseils pratiques pour communiquer avec empathie
Favorisez une communication claire et respectueuse pour tous
Pouvoir communiquer avec une personne malentendante
Les personnes malentendantes rencontrent souvent des difficultés à comprendre la parole, particulièrement en groupe ou dans des environnements bruyants. Pour faciliter la communication, il est important d'adopter quelques astuces simples :
• Éviter de se parler d'une pièce à l'autre.
• Parler à voix distincte, en articulant clairement et sans crier, afin de ne pas déformer son expression faciale.
• S'adresser directement à son interlocuteur en lui faisant face, car la possibilité de lire sur les lèvres peut améliorer la compréhension.
• Éviter de penser à haute voix pour limiter les stimulations inutiles et la frustration de l'interlocuteur.
• Éviter les environnements bruyants comme la voiture, les restaurants ou les locaux qui résonnent.
• Attirer l'attention de l'interlocuteur pour favoriser sa réceptivité.
• Ne pas augmenter exagérément le volume de la télévision, privilégier les sous-titres peut être plus efficace.
Dans tous les cas, il est important de se laisser le bénéfice du doute : demander à répéter n'est pas un acte punitif et peut arriver même à une personne sans problème d'audition. La patience est essentielle pour des échanges courtois.
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